L’être de plume et de ciel fané, erre alors au ras de la
modernité, tout en solitude de papier fiché sur mur virtuel.
Les Selfies sont des assemblages enthousiastes, une joie clonée,
dupliquée en lasse ressemblance. Séquelles de faiblesse, ombres projetées sur
l’humanité lisse où la conjuration du réel s’exhibe en papiers de détresse.
Pourtant, des brisures, du
spectacle du dépérissement, des traits de l’usure, des durcissements, de la
carne des jours, émerge parfois le poivre épars d’une humaine épice. C’est la solidité
râpe, grave et
rêche, la démangeaison coulant à griffe ouverte au long des jours tapissés
d’épreuves.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire